21/06/2023
Le congrès SIA Powertrain 2023 centré sur tous les moyens de propulsion du futur
Congrès international de référence sur les groupes motopropulseurs, l’édition 2023 a enregistré une participation record en donnant la parole aux experts de diverses variantes de moteurs à énergie décarbonée, de la micromobilité jusqu'aux véhicules lourds.
Le congrès qui s'est déroulé les 14 et 15 juin derniers à Port-Marly, à l’ouest de Paris, a effectivement battu tous les records de participation – plus de 700 participants, 50 exposants – et a bénéficié de la présence de personnalités émérites. Nous pouvons notamment citer Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du groupe Renault, qui a mis en parallèle différentes options de décarbonisation et Rémi Bastien, CTO de la FISITA, qui a explicité que l'objectif de neutralité carbone doit passer par des voies pragmatiques. Le président du CSTA Kai-Frederik Zastrow a mis en perspective des sujets brûlants tels que l'Euro 7, la réglementation sur les batteries ou le bannissement des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées). Directeur Nouvelles Flexibilités pour le système électrique chez RTE, Yannick Jacquemart a présenté les enjeux de la production d'électricité face au déploiement des véhicules à batterie, annonçant que le changement de comportement est plus efficace que le stockage de l'électricité.
52 présentations techniques couvraient le programme sur ces deux journées, réparties en 5 catégories. La session Propulsion à hydrogène a permis de traiter différentes problématiques concernant les piles à combustibles et de découvrir plusieurs projets de moteurs à combustion, chacun ayant des contraintes, objectifs et solutions distincts. Celle sur la Motorisation électrique a prouvé que l'industrie fourmille d'idées d’améliorations des moteurs et de l'électronique de puissance. Les présentations concernant les batteries, couvrant des domaines larges et disparates, démontrent que ce composant majeur est encore sur une longue courbe ascendante de développement. Une session était consacrée à l'économie circulaire, désormais intégrée très en amont de la conception. Enfin, sujet d'un intérêt grandissant dans le programme du congrès, ainsi que sociétalement, le nouvel écosystème de mobilité impose à tous les acteurs d’étudier des solutions de transport dans une vision élargie et en abattant les limites convenues.
Réunissant des dirigeants de référence, les deux tables rondes ont traité des sujets critiques de l’impact des évolutions des solutions de mobilité et des stratégies d'entreprise pour maîtriser le virage environnemental.
Les participants ont eu l'opportunité d'essayer des démo-cars ou d’échanger avec les chefs de projet : solutions de mesures embarquées, moteur à hydrogène, propulsions électriques et micromobilité.
Le congrès permettait également à des étudiants d'exposer sur posters leurs travaux portant sur les problématiques actuelles de l’automobile. Le premier prix a été remis par Wolfgang Schwartz de AVL à l’ENSTA Bretagne pour son étude concernant les performances des batteries sodium-ion dans des véhicules.
Le congrès qui s'est déroulé les 14 et 15 juin derniers à Port-Marly, à l’ouest de Paris, a effectivement battu tous les records de participation – plus de 700 participants, 50 exposants – et a bénéficié de la présence de personnalités émérites. Nous pouvons notamment citer Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du groupe Renault, qui a mis en parallèle différentes options de décarbonisation et Rémi Bastien, CTO de la FISITA, qui a explicité que l'objectif de neutralité carbone doit passer par des voies pragmatiques. Le président du CSTA Kai-Frederik Zastrow a mis en perspective des sujets brûlants tels que l'Euro 7, la réglementation sur les batteries ou le bannissement des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées). Directeur Nouvelles Flexibilités pour le système électrique chez RTE, Yannick Jacquemart a présenté les enjeux de la production d'électricité face au déploiement des véhicules à batterie, annonçant que le changement de comportement est plus efficace que le stockage de l'électricité.
52 présentations techniques couvraient le programme sur ces deux journées, réparties en 5 catégories. La session Propulsion à hydrogène a permis de traiter différentes problématiques concernant les piles à combustibles et de découvrir plusieurs projets de moteurs à combustion, chacun ayant des contraintes, objectifs et solutions distincts. Celle sur la Motorisation électrique a prouvé que l'industrie fourmille d'idées d’améliorations des moteurs et de l'électronique de puissance. Les présentations concernant les batteries, couvrant des domaines larges et disparates, démontrent que ce composant majeur est encore sur une longue courbe ascendante de développement. Une session était consacrée à l'économie circulaire, désormais intégrée très en amont de la conception. Enfin, sujet d'un intérêt grandissant dans le programme du congrès, ainsi que sociétalement, le nouvel écosystème de mobilité impose à tous les acteurs d’étudier des solutions de transport dans une vision élargie et en abattant les limites convenues.
Réunissant des dirigeants de référence, les deux tables rondes ont traité des sujets critiques de l’impact des évolutions des solutions de mobilité et des stratégies d'entreprise pour maîtriser le virage environnemental.
Les participants ont eu l'opportunité d'essayer des démo-cars ou d’échanger avec les chefs de projet : solutions de mesures embarquées, moteur à hydrogène, propulsions électriques et micromobilité.
Le congrès permettait également à des étudiants d'exposer sur posters leurs travaux portant sur les problématiques actuelles de l’automobile. Le premier prix a été remis par Wolfgang Schwartz de AVL à l’ENSTA Bretagne pour son étude concernant les performances des batteries sodium-ion dans des véhicules.
Yvonnick Gazeau