18/4/2018
VEDECOM peut déterminer l’intention des piétons pour les voitures autonomes
VEDECOM, l’Institut de transition énergétique sur la mobilité, a récemment présenté ses avancées dont celle sur la détection et l’intention des piétons pour améliorer leur sécurité face aux véhicules autonomes.
Un des intérêts majeurs des aides à la conduite et des voitures autonomes est de réduire le nombre d’accidents, ce qui inclut une détection fiable des piétons dans un flux de circulation complexe. Des programmes actuellement sur nos routes permettent déjà de déterminer la présence d’un piéton, même partiellement caché, grâce à l’analyse des données d’une caméra par une intelligence artificielle capable de recréer les formes selon un réseau d’indices. (Voir notre dossier Les capteurs des véhicules autonomes).
La particularité du projet de VEDECOM est la capacité à estimer l’intention du piéton : va-t-il traverser la route et à quelle vitesse instantanée ?
L’étude montre qu’il est possible de déterminer quand un piéton au bord du trottoir va commencer à marcher et sa direction car il se penche dans un premier temps dans le sens de la marche, bien avant d’avancer, afin de garder son équilibre dynamique. Le chef de projet indique également : « Les deux premiers pas donnent le niveau d’accélération. La position de la tête est aussi révélatrice car elle se met aussi dans cette direction et se relève. » Un lidar peut aussi apporter de la redondance en analysant les mouvements des jambes et la diminution de la longueur du pas est un signe de début de décélération. Il a aussi été observé que les marcheurs entament une décélération 2 m en moyenne avant un passage piéton (2,07 m +/-0,33 exactement) et quelle dure 3 s.
La posture a ainsi été modélisée pour créer un modèle biomécanique compréhensible par l’intelligence artificielle. La caméra est plus performante si elle est bi-lentille car elle donne la profondeur de champs, mais des programmes permettent aussi d’avoir cette estimation avec une de type mono-lentille. La couleur apporte également des informations supplémentaires.
Les essais n’ont été réalisés pour le moment que sur une population âgée de 23 à 50 ans. Une base de données des différentes catégories d’âge et des cas d’usages variés (sac à main, portable, parapluie, trottinette, etc.) a été constituée. L’étude analyse en outre l’impact de l’absence de conducteur sur le comportement des piétons durant la traversée de la rue mais elle ne s’est pas portée sur la possibilité de savoir si le piéton a vu la voiture qui circule vers lui.
Yvonnick Gazeau
Un des intérêts majeurs des aides à la conduite et des voitures autonomes est de réduire le nombre d’accidents, ce qui inclut une détection fiable des piétons dans un flux de circulation complexe. Des programmes actuellement sur nos routes permettent déjà de déterminer la présence d’un piéton, même partiellement caché, grâce à l’analyse des données d’une caméra par une intelligence artificielle capable de recréer les formes selon un réseau d’indices. (Voir notre dossier Les capteurs des véhicules autonomes).
La particularité du projet de VEDECOM est la capacité à estimer l’intention du piéton : va-t-il traverser la route et à quelle vitesse instantanée ?
L’étude montre qu’il est possible de déterminer quand un piéton au bord du trottoir va commencer à marcher et sa direction car il se penche dans un premier temps dans le sens de la marche, bien avant d’avancer, afin de garder son équilibre dynamique. Le chef de projet indique également : « Les deux premiers pas donnent le niveau d’accélération. La position de la tête est aussi révélatrice car elle se met aussi dans cette direction et se relève. » Un lidar peut aussi apporter de la redondance en analysant les mouvements des jambes et la diminution de la longueur du pas est un signe de début de décélération. Il a aussi été observé que les marcheurs entament une décélération 2 m en moyenne avant un passage piéton (2,07 m +/-0,33 exactement) et quelle dure 3 s.
La posture a ainsi été modélisée pour créer un modèle biomécanique compréhensible par l’intelligence artificielle. La caméra est plus performante si elle est bi-lentille car elle donne la profondeur de champs, mais des programmes permettent aussi d’avoir cette estimation avec une de type mono-lentille. La couleur apporte également des informations supplémentaires.
Les essais n’ont été réalisés pour le moment que sur une population âgée de 23 à 50 ans. Une base de données des différentes catégories d’âge et des cas d’usages variés (sac à main, portable, parapluie, trottinette, etc.) a été constituée. L’étude analyse en outre l’impact de l’absence de conducteur sur le comportement des piétons durant la traversée de la rue mais elle ne s’est pas portée sur la possibilité de savoir si le piéton a vu la voiture qui circule vers lui.
Yvonnick Gazeau