20/2/2017
Les progrès de la reconnaissance d’images grâce à l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle a remplacé avantageusement le catalogue de formes dans le processus de reconnaissance d’objets et de piétons.
Les premiers programmes de reconnaissance d’images utilisaient un catalogue de formes (véhicules, motos, piétons, gros animaux, etc.). Le traitement d’images essayait alors d’attribuer une forme de la scène à l’une du catalogue. Par exemple pour la lecture des panneaux de signalisation, le système commence par repérer les formes circulaires, puis identifie les chiffres à l'intérieur du cercle en se servant de modèles de comparaison. Si une image correspond à la représentation d’un panneau routier existant dans la mémoire du dispositif, la vitesse peut être déterminée et l’information utilisée. Le système a alors en mémoire une multitude de panneaux qui ont également des spécificités entre les pays.
Le fonctionnement par rapport à un catalogue de formes a cependant vite trouvé ses limites car il en résultait de nombreux doutes sur une scène. Guillaume Devauchelle, vice-président « innovation et développement scientifique » de Valeo, indique : « Valeo utilise maintenant l’intelligence artificielle, par exemple pour que les caméras repèrent un piéton uniquement en voyant un visage ou une main. Un visage est spécialement déterminé par le positionnement des deux yeux et du nez et une main par celui de ses doigts. »
Il ajoute : « La reconnaissance est très perspicace car si un adulte et un enfant marchent ensemble, il est possible d’attribuer les mains aux bonnes personnes, ce qui n’est pas anodin car l’enfant est plus facilement caché du fait de sa petite taille. Autre avantage, le catalogue de formes ne classe que des cas prévus et les possibilités sont très grandes (femme qui porte un enfant, groupe, fauteuil roulant, etc.) alors que l’intelligence artificielle donne des probabilités sur des situations qui n’ont pas à être prévues. »
L’intelligence artificielle n’est pas une science nouvelle puisqu’elle date des années 50s mais elle se développe aujourd’hui grâce à la puissance de calcul des processeurs graphiques dédiés GPU (Graphics Processing Unit) aujourd’hui disponibles.
Guillaume Devauchelle : « Nous utilisons depuis très longtemps l’intelligence artificielle pour le stationnement automatique : vous pourrez constater que si la voiture est toujours placée au même endroit avant la manœuvre, elle n’aura jamais la même trajectoire mais nous sommes certains qu’elle ira à tous les coups au but ».
D’autres exemples de l’apport de l’intelligence artificielle aux systèmes d’aide à la conduite sont présentés dans notre dossier Les capteurs des véhicules autonomes - Partie 2/2.
Yvonnick Gazeau
Les premiers programmes de reconnaissance d’images utilisaient un catalogue de formes (véhicules, motos, piétons, gros animaux, etc.). Le traitement d’images essayait alors d’attribuer une forme de la scène à l’une du catalogue. Par exemple pour la lecture des panneaux de signalisation, le système commence par repérer les formes circulaires, puis identifie les chiffres à l'intérieur du cercle en se servant de modèles de comparaison. Si une image correspond à la représentation d’un panneau routier existant dans la mémoire du dispositif, la vitesse peut être déterminée et l’information utilisée. Le système a alors en mémoire une multitude de panneaux qui ont également des spécificités entre les pays.
Le fonctionnement par rapport à un catalogue de formes a cependant vite trouvé ses limites car il en résultait de nombreux doutes sur une scène. Guillaume Devauchelle, vice-président « innovation et développement scientifique » de Valeo, indique : « Valeo utilise maintenant l’intelligence artificielle, par exemple pour que les caméras repèrent un piéton uniquement en voyant un visage ou une main. Un visage est spécialement déterminé par le positionnement des deux yeux et du nez et une main par celui de ses doigts. »
Il ajoute : « La reconnaissance est très perspicace car si un adulte et un enfant marchent ensemble, il est possible d’attribuer les mains aux bonnes personnes, ce qui n’est pas anodin car l’enfant est plus facilement caché du fait de sa petite taille. Autre avantage, le catalogue de formes ne classe que des cas prévus et les possibilités sont très grandes (femme qui porte un enfant, groupe, fauteuil roulant, etc.) alors que l’intelligence artificielle donne des probabilités sur des situations qui n’ont pas à être prévues. »
L’intelligence artificielle n’est pas une science nouvelle puisqu’elle date des années 50s mais elle se développe aujourd’hui grâce à la puissance de calcul des processeurs graphiques dédiés GPU (Graphics Processing Unit) aujourd’hui disponibles.
Guillaume Devauchelle : « Nous utilisons depuis très longtemps l’intelligence artificielle pour le stationnement automatique : vous pourrez constater que si la voiture est toujours placée au même endroit avant la manœuvre, elle n’aura jamais la même trajectoire mais nous sommes certains qu’elle ira à tous les coups au but ».
D’autres exemples de l’apport de l’intelligence artificielle aux systèmes d’aide à la conduite sont présentés dans notre dossier Les capteurs des véhicules autonomes - Partie 2/2.
Nvidia développe un programme de conduite autonome principalement basé sur le principe du « deep learning »
Yvonnick Gazeau