16/6/2015
Les nouvelles IHM en développement chez PSA Peugeot Citroën
Les équipes de R&D de PSA Peugeot Citroën ont présenté aux dirigeants de la firme et à la presse quelques projets en cours concernant les nouvelles IHM d’aides à la conduite et la connectivité.
Le projet « réalité augmentée » permet d’afficher au travers du pare-brise des informations reliées virtuellement à la scène routière. L’intérêt est d’améliorer la sécurité en signalant au conducteur de façon intuitive les dangers potentiels là où ils se trouvent. Par exemple, des lignes de couleur sont ajoutées pour mieux indiquer les changements de voies ou des causes de danger sont entourées de rouge.
Fabrice Etienne, responsable du projet : « La distance perçue de l'affichage, généralement entre 10 et 100 m, s'adapte aux événements. Cette distance virtuelle est créée par un leurre de l'œil qui joue sur les formes et les couleurs d'objets connus : marquages au sol, panneaux indicateurs, entourage d'une voiture ou d'un piéton. » Il ajoute : « C’est assez différent mais complémentaire à l'affichage tête haute qui donne quelques informations uniquement en bas de pare-brise à une distance virtuelle que l’œil estime à 2 m. » Par ailleurs, l'affichage tête haute impose un traitement particulier du pare-brise dans sa zone alors que ce n’est pas le cas pour la réalité augmentée.
L’image projetée doit être lisible de nuit comme de jour face au soleil, ceci grâce à une grande possibilité de contraste. Les technologies actuelles d'affichage tête haute peuvent être utilisées, comme le TFT ou le DPL, ainsi que le laser. Un réglage, manuel ou automatique grâce à une caméra, est nécessaire pour une bonne adaptation à la hauteur des yeux de chaque conducteur.
La commande par le geste est également un axe de recherche et elle viendra en complément des commandes tactiles et vocale. Une caméra infrarouge (IR) monovision 3D sur la console centrale permet de contrôler des fonctions simples telles que la radio ou la climatisation. Par exemple, l’entrée dans un menu est détectée par la position d’une main tous doigts écartés face au capteur et la sélection par un mouvement latéral de la main. Si la fonction n’est pas importante, elle peut être validée aussi par le geste, sinon un contact sur l’écran tactile est demandé. Un autre capteur IR non-3D est aussi employé pour la commande du toit ouvrant.
Pour que ces capteurs puissent être efficaces sur une large plage de luminosité, la technologie est en fait du quasi-infrarouge. Le logiciel doit être capable d’éviter les fausses détections, interpréter des nuances de forme (écartements de doigts, doigt manquant, etc.) et prend en compte des gestes différents selon les marchés.
Ces applications ne sont pas encore planifiées pour une commercialisation.
Le constructeur travaille également sur le développement d’applications d’aide à la conduite sur smartphone (projet CASA : Car Safety Apps) et de connectivités polyvalentes (consortium MirrorLink, CarPlay d’Apple et Android Auto de Google).
Yvonnick Gazeau
Le projet « réalité augmentée » permet d’afficher au travers du pare-brise des informations reliées virtuellement à la scène routière. L’intérêt est d’améliorer la sécurité en signalant au conducteur de façon intuitive les dangers potentiels là où ils se trouvent. Par exemple, des lignes de couleur sont ajoutées pour mieux indiquer les changements de voies ou des causes de danger sont entourées de rouge.
Fabrice Etienne, responsable du projet : « La distance perçue de l'affichage, généralement entre 10 et 100 m, s'adapte aux événements. Cette distance virtuelle est créée par un leurre de l'œil qui joue sur les formes et les couleurs d'objets connus : marquages au sol, panneaux indicateurs, entourage d'une voiture ou d'un piéton. » Il ajoute : « C’est assez différent mais complémentaire à l'affichage tête haute qui donne quelques informations uniquement en bas de pare-brise à une distance virtuelle que l’œil estime à 2 m. » Par ailleurs, l'affichage tête haute impose un traitement particulier du pare-brise dans sa zone alors que ce n’est pas le cas pour la réalité augmentée.
L’image projetée doit être lisible de nuit comme de jour face au soleil, ceci grâce à une grande possibilité de contraste. Les technologies actuelles d'affichage tête haute peuvent être utilisées, comme le TFT ou le DPL, ainsi que le laser. Un réglage, manuel ou automatique grâce à une caméra, est nécessaire pour une bonne adaptation à la hauteur des yeux de chaque conducteur.
La commande par le geste est également un axe de recherche et elle viendra en complément des commandes tactiles et vocale. Une caméra infrarouge (IR) monovision 3D sur la console centrale permet de contrôler des fonctions simples telles que la radio ou la climatisation. Par exemple, l’entrée dans un menu est détectée par la position d’une main tous doigts écartés face au capteur et la sélection par un mouvement latéral de la main. Si la fonction n’est pas importante, elle peut être validée aussi par le geste, sinon un contact sur l’écran tactile est demandé. Un autre capteur IR non-3D est aussi employé pour la commande du toit ouvrant.
Pour que ces capteurs puissent être efficaces sur une large plage de luminosité, la technologie est en fait du quasi-infrarouge. Le logiciel doit être capable d’éviter les fausses détections, interpréter des nuances de forme (écartements de doigts, doigt manquant, etc.) et prend en compte des gestes différents selon les marchés.
Ces applications ne sont pas encore planifiées pour une commercialisation.
Le constructeur travaille également sur le développement d’applications d’aide à la conduite sur smartphone (projet CASA : Car Safety Apps) et de connectivités polyvalentes (consortium MirrorLink, CarPlay d’Apple et Android Auto de Google).
Yvonnick Gazeau