Cycle 2 temps (1/2)
Le fonctionnement d'un moteur 2 temps essence classique se décompose ainsi : - Admission : le piston descend, découvre les orifices d'admission et envoie l'air frais et l'essence dans le cylindre.
- Compression : le piston remonte et ferme les orifices d'admission et d'échappement. L'air est comprimé et la pression monte à environ 10 bars. Dans le carter, l'orifice d'admission est découvert et le piston aspire l'air frais.
- Détente : la bougie allume le mélange. La pression monte à environ 80 bars. Le piston descend et donne de la puissance au vilebrequin. Dans le carter, l'orifice d'admission se ferme et le piston comprime l'air frais.
- Echappement : le piston descend et découvre l'orifice d'échappement. Les gaz d'échappement s'évacuent d'eux même par la différence de pression. L'air frais et l'essence présent dans le carter sont poussés dans le cylindre. Le cycle recommence.
| |
Il faut donc 1 aller/retour du piston, soit 1 tour de moteur par cycle. La forme du pot d'échappement a la particularité d'être en cônes opposés, créant une contre pression de retour vers le cylindre et réduisant la perte de gaz frais. Pour augmenter sa plage de régime d'utilisation, l'admission se fait par clapet à dépression ou avec une valve rotative. L'échappement est parfois muni d'une valve ou d'une chambre de résonance. De part ses faibles masses en mouvement et l'absence de soupapes, le régime peut facilement atteindre les 12 000 tr/mn et dépasser les 20 000 tr/mn en compétition. De l'huile est ajoutée au mélange air/essence car ce moteur ne dispose pas de circuit de lubrification sous pression. Anglais : 2 stroke cycle.
Avantages et inconvénients en pages suivante. | |