16/12/2014
Prototype mild-hybrid Diesel sous 48 V présenté par Renault
Le projet HYDIVU (Hybride Diesel pour Véhicule Utilitaire), solution mild-hybrid Diesel à coût abordable, exposé à la journée Innovations@renault, a été étudié pour abaisser la consommation et les émissions des véhicules utilitaires des clients de type « grand rouleur ».
Ce prototype de recherche sur la base d’un Renault Master a été développé en partenariat avec LMS, IFPEN, Valeo et Continental. Le groupe motopropulseur est dérivé du moteur Energy dCi 165 twin-turbo. Un alterno-démarreur de 10 à 12 kW sous 48 Volts est monté sur un des deux arbres secondaire de la boîte de vitesses afin d’apporter un couple supplémentaire et réduire d’autant la charge du moteur thermique. La machine a été placée dans la chaîne cinématique au plus près des roues pour bénéficier d’un meilleur rendement mécanique et récupérer aussi plus d’énergie lors des phases de décélération/freinage.
Le projet a aussi porté sur le « downspeeding » en rallongeant les rapports de boîte pour réduire les frottements. Ce dernier point a aussi intégré l’emploi de pistons en acier. Par ailleurs, l’augmentation de la pression d’injection à 2500 bars au lieu de 2000 bars a permis de diminuer les émissions polluantes tout en maintenant le même niveau de puissance.
La combinaison de ces trois technologies amène une réduction de la consommation jusqu’à 10 % sur les usages grands rouleurs (non NEDC).
Yvonnick Gazeau
Ce prototype de recherche sur la base d’un Renault Master a été développé en partenariat avec LMS, IFPEN, Valeo et Continental. Le groupe motopropulseur est dérivé du moteur Energy dCi 165 twin-turbo. Un alterno-démarreur de 10 à 12 kW sous 48 Volts est monté sur un des deux arbres secondaire de la boîte de vitesses afin d’apporter un couple supplémentaire et réduire d’autant la charge du moteur thermique. La machine a été placée dans la chaîne cinématique au plus près des roues pour bénéficier d’un meilleur rendement mécanique et récupérer aussi plus d’énergie lors des phases de décélération/freinage.
Le projet a aussi porté sur le « downspeeding » en rallongeant les rapports de boîte pour réduire les frottements. Ce dernier point a aussi intégré l’emploi de pistons en acier. Par ailleurs, l’augmentation de la pression d’injection à 2500 bars au lieu de 2000 bars a permis de diminuer les émissions polluantes tout en maintenant le même niveau de puissance.
La combinaison de ces trois technologies amène une réduction de la consommation jusqu’à 10 % sur les usages grands rouleurs (non NEDC).
Yvonnick Gazeau