8/10/2014
Faurecia expose ses solutions de réduction de poids
Faurecia expose au Mondial de l'Automobile de nombreux produits qui aident les constructeurs à réduire les émissions de CO2. L’équipementier participe notamment au programme de véhicule 2 litres aux 100 kilomètres abordable, pour lequel sa contribution représente une baisse de 7,5 g de CO2 par km.
L’épaisseur et le poids du siège avant ont été réduits, offrant plus d’espace pour les passagers arrière sans compromis sur la sécurité et le confort des occupants. Pour un véhicule de segment B, la structure du siège avant est ainsi 35% plus légère qu’une structure de siège conventionnelle pour le même segment, ceci grâce notamment à une combinaison optimale de différents matériaux de structure (acier, alliages non ferreux d’aluminium ou de magnésium, composites de fibre de carbone). Ce siège permet aux constructeurs d’obtenir soit 3 cm de plus aux places arrières, soit un gain indirect si la longueur du véhicule était réduite de 3 cm. Ajoutés aux 4 kg gagnés par siège avant, cette innovation permet aux constructeurs d’économiser jusqu’à de 11 kg, soit 1,1 g de CO2 par km. Ce siège allégé et optimisé a été choisi par Renault pour son prototype Eolab.
Le plancher en composites de fibres de verre est 16,5 kg plus léger (soit 1,65 g de CO2 par km) qu’un plancher traditionnel en acier (-11,5 kg pour le plancher avant et -5 kg pour le plancher arrière). Ce produit atteint notamment l’objectif de 33 % de gain de masse fixé par Renault (plancher avant et arrière) pour son véhicule Eolab et pourrait rentrer en production en série d’ici 4 à 5 ans. L’équipementier travaille aussi sur un hayon en composites de fibres de carbone et un pare-chocs allégé. Ce hayon composite, intégré au véhicule Peugeot 208 HYbrid Air 2L, associe du plastique à des fibres de carbone, pour une réduction de masse de 35 %, soit une baisse de 7 kg.
Faurecia a également réduit l’épaisseur de l’ensemble des éléments en acier inoxydable de la ligne d’échappement, passant en moyenne de 1,2 mm à 0,8 mm pour les tubes et les enveloppes des silencieux et jusqu’à 0,6 mm pour les coupelles. Cette ligne d’échappement en développement est 20 % plus légère, soit une économie de 1,9 kg par rapport celle de la Peugeot 208 produite actuellement en série (9,2 kg). Un des challenges rencontrés avec ce produit est le soudage des tubes car le procédé MIG transperce la tôle. Frederic Charon, directeur de la stratégie de la technologie, explique la solution mise au point : « Les deux tubes sont emmanchés l’un dans l’autre mais sont séparés par une couche métallique qui va fondre en étant chauffé. C’est un peu le principe du brasage sauf que la soudure est ainsi réalisée sur une grande longueur ». L’équipementier expose aussi deux innovations dans ce domaine : la ligne d’échappement repensée (gain 2,3 kg et résonateur de Helmholtz) que nous détaillerons dans un prochain dossier dédié au démonstrateur Renault Eolab et le mélangeur compact SCR BlueBox.
D’autres réductions de poids sont aussi proposées, comme pour les lève-vitres, les traverses de planche de bord intégrant à la fois des fibres de verre et de carbone ou les structures de siège en magnésium. Rappelons également que Faurecia s’est engagé dans un programme R&D ambitieux ciblant l’emploi d’une fibre de carbone à coût acceptable pour une majorité de véhicules.
Yvonnick Gazeau
L’épaisseur et le poids du siège avant ont été réduits, offrant plus d’espace pour les passagers arrière sans compromis sur la sécurité et le confort des occupants. Pour un véhicule de segment B, la structure du siège avant est ainsi 35% plus légère qu’une structure de siège conventionnelle pour le même segment, ceci grâce notamment à une combinaison optimale de différents matériaux de structure (acier, alliages non ferreux d’aluminium ou de magnésium, composites de fibre de carbone). Ce siège permet aux constructeurs d’obtenir soit 3 cm de plus aux places arrières, soit un gain indirect si la longueur du véhicule était réduite de 3 cm. Ajoutés aux 4 kg gagnés par siège avant, cette innovation permet aux constructeurs d’économiser jusqu’à de 11 kg, soit 1,1 g de CO2 par km. Ce siège allégé et optimisé a été choisi par Renault pour son prototype Eolab.
Le plancher en composites de fibres de verre est 16,5 kg plus léger (soit 1,65 g de CO2 par km) qu’un plancher traditionnel en acier (-11,5 kg pour le plancher avant et -5 kg pour le plancher arrière). Ce produit atteint notamment l’objectif de 33 % de gain de masse fixé par Renault (plancher avant et arrière) pour son véhicule Eolab et pourrait rentrer en production en série d’ici 4 à 5 ans. L’équipementier travaille aussi sur un hayon en composites de fibres de carbone et un pare-chocs allégé. Ce hayon composite, intégré au véhicule Peugeot 208 HYbrid Air 2L, associe du plastique à des fibres de carbone, pour une réduction de masse de 35 %, soit une baisse de 7 kg.
Faurecia a également réduit l’épaisseur de l’ensemble des éléments en acier inoxydable de la ligne d’échappement, passant en moyenne de 1,2 mm à 0,8 mm pour les tubes et les enveloppes des silencieux et jusqu’à 0,6 mm pour les coupelles. Cette ligne d’échappement en développement est 20 % plus légère, soit une économie de 1,9 kg par rapport celle de la Peugeot 208 produite actuellement en série (9,2 kg). Un des challenges rencontrés avec ce produit est le soudage des tubes car le procédé MIG transperce la tôle. Frederic Charon, directeur de la stratégie de la technologie, explique la solution mise au point : « Les deux tubes sont emmanchés l’un dans l’autre mais sont séparés par une couche métallique qui va fondre en étant chauffé. C’est un peu le principe du brasage sauf que la soudure est ainsi réalisée sur une grande longueur ». L’équipementier expose aussi deux innovations dans ce domaine : la ligne d’échappement repensée (gain 2,3 kg et résonateur de Helmholtz) que nous détaillerons dans un prochain dossier dédié au démonstrateur Renault Eolab et le mélangeur compact SCR BlueBox.
D’autres réductions de poids sont aussi proposées, comme pour les lève-vitres, les traverses de planche de bord intégrant à la fois des fibres de verre et de carbone ou les structures de siège en magnésium. Rappelons également que Faurecia s’est engagé dans un programme R&D ambitieux ciblant l’emploi d’une fibre de carbone à coût acceptable pour une majorité de véhicules.
Yvonnick Gazeau