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28/1/2014

Ford s'associe au MIT et à Stanford pour développer la conduite autonome

La conduite autonome est l’une des composantes du programme « Blueprint for Mobility » de Ford, qui établit des prévisions sur la mobilité à l’horizon 2025 et au-delà afin d’identifier les technologies, les modèles économiques et les partenariats nécessaires. Le prototype Fusion Hybrid autonome donne la possibilité à Ford d’étudier les réponses à toutes les questions que soulèvera la conduite autonome, d’ordre technologique, mais aussi sociétal ou législatif.

Ford Fusion Hybrid autonome

« Collaborer avec des universités tels que le MIT et l'Université de Stanford nous permet de relever les défis à long terme de la conduite autonome. A plus court terme, nous pouvons aussi étudier des solutions pour rendre la conduite plus sûre et réduire la consommation de carburant » explique Paul Mascarenas, directeur technique et vice-président de la recherche et de l’innovation de Ford. Le prototype de recherche Ford Fusion Hybrid autonome est le seul qui s’appuie d’abord sur les technologies ADAS déjà présentes sur les véhicules Ford de série (détection dans l’angle mort, aide semi-automatique au stationnement, alerte de dépassement de voie, régulateur adaptatif de vitesse et freinage automatique d’urgence). 4 capteurs LiDAR scannant à une fréquence de 2,5 millions par seconde jusqu’à 60 mètres sont cependant ajoutés pour établir une cartographie 3D en temps réel de son environnement.

La Fusion Hybrid autonome est capable de détecter les objets qui l’entourent. Cependant Ford et le MIT cherchent à mettre au point des algorithmes d'apprentissage qui anticipent les déplacements des véhicules et des piétons. L'élaboration de scénarios confère au véhicule une meilleure capacité de détection des risques environnants, si bien qu'il peut définir une trajectoire qui évite les piétons, les véhicules et tout autre obstacle mobile, en toute sécurité.

La collaboration entre Ford et l'Université de Stanford a pour objectif de permettre à des capteurs d’analyser la zone située derrière un obstacle. En pratique, lorsque le champ de vision d'un conducteur est masqué, par un camion par exemple, il se décale sur sa voie de circulation pour essayer de voir plus loin. De la même manière, le projet de recherche de Ford et de l'Université de Stanford doit trouver les moyens pour les capteurs de surveiller la route au-delà de son champ de vision au cas où une manœuvre d’évitement serait nécessaire. Si le camion venait à freiner brusquement, le véhicule saurait s'il peut changer de voie sans danger.

« Notre objectif est de doter les véhicules d'une capacité de jugement », explique Greg Stevens, responsable des aides à la conduite et de la sécurité active au sein du département recherche et innovation de Ford. « Les conducteurs ont l’habitude d’exploiter les informations de leur environnement pour prévoir ce qui peut arriver. Ils savent que ce qu'ils ne voient pas est souvent aussi important que ce qu'ils voient. L'objectif de notre collaboration avec le MIT et l'Université de Stanford est d’arriver à ce que les véhicules aient une intuition similaire. »